Dans le domaine informatique, la sécurisation des données et des flux d’informations constitue une préoccupation majeure. Également appelée certificat de clef publique, la certification électronique est une des solutions avancées pour protéger ses espaces virtuels et minimiser les risques d’intrusion indésirable.
En quoi consiste un certificat électronique ?
De sa dénomination complète « certificat de signature électronique qualifiée », le certificat électronique est utilisé pour authentifier une personne ; que celle-ci soit physique ou morale, comme une entreprise. Son principe est similaire à celui d’une signature électronique. Toutefois, le niveau de sécurité sollicité est supérieur en raison de la nature sensible ou confidentielle des documents à consulter. Ces derniers peuvent être :
- un ordre de virement bancaire ;
- un acte notarié ou d’avocat ;
- un retour concernant un appel d’offres public…
La certification électronique est nominative et unique. Son chiffrement évite également toute falsification ultérieure ou copie. Pour l’obtenir, il convient de fournir des justificatifs et d’avoir la signature d’un tiers de confiance. À noter que la personne chargée de signer ou de consulter les documents protégés par ce dispositif engage sa responsabilité, ainsi que celle de la structure pour laquelle il travaille. Certains prestataires proposent des plateformes de signature dédiées, ainsi que des outils spécifiques pour un déploiement et une mise en œuvre aisés.
L’utilité d’un certificat électronique en pratique
On peut donc considérer le certificat électronique comme une carte d’identité numérique puisqu’il contient des informations propres au signataire. Celles-ci sont vérifiables physiquement. De plus, le fichier concerné intègre également une clef de cryptographie. Concrètement, cette sécurisation des échanges va de pair avec une relation de confiance et la confirmation de l’identité de son interlocuteur. Le principe permet aussi de garantir l’intégrité du document en question et l’absence de modification entre sa délivrance et la signature. Au même titre qu’une signature classique, il s’agit d’un engagement irrévocable qui ne peut être contesté par la suite.
Respecter le RGS pour une intégration à d’autres champs d’application
Dans ce contexte, la certification électronique correspond aux exigences de sécurité informatique du RGS (Référentiel Général de Sécurité). Celui-ci se base sur l’authentification, la confidentialité et l’horodatage des documents. Il existe également différents niveaux de protection qui s’échelonnent de l’élémentaire au renforcé, en passant par le standard. Ces catégories se distinguent par l’agrément d’une à trois étoiles. Le certificat électronique peut aussi servir au chiffrement des échanges, notamment pour l’envoi de courriels, la gestion de réseau privé virtuel (VPN) et de serveurs web.